Le potiron est un légume emblématique de l’été. Originaire d’Amérique du Sud, il fut rapporté au XVIème siècle en Chine et en Europe par des Portugais. Aujourd’hui, il est cultivé dans beaucoup de pays au climat doux. Il faut bien distinguer le potiron de la citrouille. S’ils sont tous les deux des courges, ce sont bien deux espèces différentes.
Les différentes variétés de potiron
Le potiron fait partie de la famille des cucurbitacées, parmi lesquelles on compte aussi le melon, le concombre, la pastèque, la coloquinte, la citrouille, la courgette, mais aussi la calebasse.
On peut compter quatre catégories de potiron : les classiques (gros, de couleur rouge ou orange), les potimarrons (en forme de poire, de couleur rouge, jeune, bleu ou vert), les giraumons, et les courges de Hubblard (allongées).
Les principales variétés que l’on peut citer sont : le potiron rouge vif d’Etampes (dont nous tentons la culture cette année), la courge Galeuse d’Eysines (peu ragoûtante mais délicieuse), le butternut, la courge spaghetti, et le potimarron donc.
La culture du radis
Apprenez à faire pousser des potirons dans votre potager !
Le semis
Le potiron est un légume du soleil ! Trouvez-lui un emplacement qui lui fasse profiter d’un maximum de rayons de l’astre. Le végétal restera la moitié de l’année en place, choisissez bien son lieu de culture, pour bien anticiper l’organisation de votre potager.
La proximité d’un plant de maïs, ou de pomme de terre si votre potager n’est pas en carré, peut être profitable.
Effectuez les semis en poquets (deux graines par poquet), si possible dans une petite serre. Si vous souhaitez respecter le calendrier lunaire, préférez la période de la lune montante pour cette opération. Lorsque les graines auront levé, déposez délicatement un plant au centre de chaque carré. Pensez à protéger le petit végétal de l’air frais en le couvrant de mini-serre. Attention aux chats qui aiment se reposer (ou faire leurs besoins) à côté des cultures.
L’entretien
Le potiron a besoin de beaucoup d’eau. Il vous faudra l’arroser abondamment et régulièrement.
L’oïdium est une maladie qui frappe de nombreux légumes du potager. Le potiron n’est pas épargné. Les feuilles se couvrent de taches blanches. En prévention, évitez de verser de l’eau sur le feuillage, l’humidité favoriserait le mal. Ne donnez pas trop d’azote. Si la maladie s’est déjà déclarée, vaporisez une décoction de prêle, du purin d’ortie (attention, l’odeur est particulièrement désagréable).
Lorsqu’apparaissent les quatre ou cinq premières feuilles, il vous faudra tailler au-dessus de la seconde feuille, pour redonner à la plante toute sa vigueur. Dès que les fruits apparaissent, vous devrez à nouveau tailler les rameaux à deux feuilles après les bébés potirons.
Pour protéger le fruit et préserver température et humidité optimales, épandez un peu de paillis sur l’ensemble de la parcelle, en insistant bien sous chaque potiron. Enterrez quelques tiges à la hauteur des pétioles.
La récolte et la conservation
Vous pourrez cueillir votre potiron lorsqu’il sera à maturité, jusqu’en octobre, juste avant les premières gelées.
Il vous faudra faire un choix cornélien. Soit vous décidez de n’avoir qu’un gros fruit par pied, soit trois fruits moyens, soit cinq ou six petits fruits.
Si vous suivez le calendrier lunaire, c’est sans grande surprise qu’il vous faudra attendre un jour fruit pour effectuer la récolte.
Le potiron se déguste en gratin,en soupe, ou en tarte avec des pommes de terre. Si vous ne consommez pas toute votre cueillette tout de suite, sachez que vous pouvez la conserver dans un local sec à l’abri des températures froides.
Ma fiche pratique sur le potiron