Vous habitez en ville et ne possédez pas de jardin ? Pas de panique, vous pouvez toujours cultiver des légumes sur quelques emplacements parfois inattendus…
Balcons
En l’absence de jardin, comme lorsqu’on vit en appartement, on peut avoir un balcon, ou même une terrasse. Si l’espace est souvent réduit, il existe des solutions pour tirer le maximum de profit de la moindre surface. Vous pouvez installer une ou plusieurs jardinières, ou des pots (ronds ou carrés) plus petits, le long de la barrière, où des légumes trouveront tout pour s’épanouir, même s’ils ont besoin de hauteur comme les tomates. Vous pourrez compléter votre aménagement avec des balconnières suspendues, qui pourront abriter de petites plantes. Enfin, contre la barrière, un treillis permettra à certains plants de s’agripper et de grimper toujours plus haut, comme les courges ou les concombres. Des mini-serres pourront également abriter quelques légumes sur votre balcon.
Toits
Mais il n’y a pas que sur les balcons que la présence végétale peut s’inviter. Elle peut s’approprier des endroits étonnants ou insolites.
Indispensable pour une maison ou un immeuble, le toit a une utilité principalement de protection contre la pluie et le soleil. Depuis quelques années, certains abritent des panneaux solaires ou des ruches. Mais on peut également leur trouver une autre fonction : héberger des plantes. Principalement dans les villes, où de nombreux foyers ne disposent pas d’un jardin, les toits plats peuvent être transformés en véritables jardins. Immeubles d’habitations, centres commerciaux, hôtels, magasins, hippodromes, toutes les surfaces sont bonnes. Il n’y a pas que des potagers à être installés, tous les végétaux (hormis les grands arbres bien sûr) sont les bienvenus.
Eléments urbains
Si les toits plats sont a priori les lieux les plus simples à cultiver après les balcons, il ne faut pas négliger d’autres surfaces. Et certaines personnes ne manquent pas d’imagination pour les trouver. Tout espace vert est susceptible d’abriter de la verdure : murs végétalisés, ronds-points, simples bordures. Les intérêts sont multiples : la présence de végétaux apporte de la fraîcheur aux habitants, de la couleur autour du béton gris et triste, du travail et du rendement lorsque des fruits s’épanouissent. Aménager des espaces vides et ternes en espaces verts ne date pas d’hier. L’innovation porte surtout sur la taille de ces emplacements. L’obscurité de sous-sols et de parkings est aussi mise à profit avec la culture de plantes qui n’ont pas besoin de lumière et de champignons.
Terrains vagues et jardins ouvriers
De grandes parcelles de terrain à l’abandon, des terrains vagues, peuvent être réaménagés en espaces verts contrôlés et devenir un abri pour de nombreuses essences d’arbres. Une des manières de tirer profit de telles surfaces et de les rendre utiles consiste à les métamorphoser en jardins partagés : on peut les séparer en différentes parcelles individuelles, ou collectives. Ces jardins ouvriers peuvent être des potagers, ce qui permettra de nourrir en partie les familles concernées, ou de simples parcs. Le rôle social que jouent ces lopins est primordial : les individus comptent les uns sur les autres, développent l’entraide, et découvrent un loisir productif et sain, alternatif aux écrans. Les jardins ouvriers ne se situent certes pas souvent en ville, mais plutôt en périphérie des villes.
Potagers connectés
Enfin, que vous possédiez un balcon ou non, vous pouvez avoir une jardinière directement à la maison. Il existe en effet plusieurs modèles de potagers connectés à poser dans la cuisine : des petits bacs contenant des graines, bio ou non, de plantes aromatiques ou de petits légumes (laitue, poivron…) et une réserve de substrat et d’eau. Pour que les végétaux s’épanouissent au mieux, des détecteurs mesurent la température, la luminosité et l’humidité. Avec l’application dédiée, vous recevez une alerte lorsqu’une action est nécessaire. Retrouvez mes articles sur deux d’entre eux : le Potager Véritable et le Potager Foop.
Agriculture urbaine
On voit depuis quelques années une tendance venue d’Amérique du Nord se développer en Europe : des entreprises choisissent de faire pousser des légumes et fruits non pas dans les campagnes, mais en ville. Si vous n’avez pas le temps de cultiver vos propres plantes, cela peut vous permettre de profiter de légumes locaux, et souvent bio !